LA VIE DE MICHEL MULLER EST PLUS BELLE QUE LA VOTRE

SORTIE DU DVD
LE 4 OCTOBRE 2005 !

Avec Versions commentées,
Making Of,
Bonus,
Scènes Coupées...

Tous les secrets du film dévoilés !

 

Pour obtenir une copie de diffusion pour votre cinéma,
contactez la production :

 
L'idée du film LA VIE DE MICHEL MULLER EST PLUS BELLE QUE LA VOTRE a germé dans l'esprit de Michel Muller lorsqu'il fut, pour de vrai, suivi de très près par une équipe de télévision. La distribution de ce film réunit de nombreuses vedettes du 7ème Art, du petit écran et même de la radio. Ainsi, Jean Dujardin, Claude Miller, Elie Semoun, Bruno Solo, Maurad et Gérard Depardieu sont au générique. Mais LA VIE DE MICHEL MULLER EST PLUS BELLE QUE LA VOTRE est-il un documentaire ? Réponse dans l'interview de l'acteur réalisateur…

Un film réalisé par Michel MULLER

Casting :  Michel MULLER, Jean BENGUIGUI, Ludovic BERTHILLOT et la participation de Gérard DEPARDIEU, Jean DUJARDIN, Elie SEMOUN, Bruno SOLO…

Synopsis :

Michel Muller triomphe au théâtre Dejazet dans son one-man show, signe des autographes et même Luc Besson lui commande l'écriture d'un film dont il souhaite lui confier la réalisation. Bref, Michel vit à cent à l'heure avec à ses côtés une bande de potes fidèles qui le suivent partout jusque dans ses tribulations nocturnes. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… celui du show business.
Pourtant, quand il accepte qu'une équipe de reporters le suive 24h/24, sa vie va basculer. La présence permanente d'une caméra et d'un micro dans son quotidien professionnel et privé va faire vaciller peu à peu ses certitudes. L'enthousiasme laisse place aux doutes.

Michel se rend compte qu'il n'a pas le talent qu'il pensait avoir, et que ce qu'il écrit est d'une pauvreté abyssale.

Dès lors, il aura les plus grandes difficultés à accepter l'équipe de reporters qui le suit. Michel tentera de leur échapper par tous les moyens, avant de comprendre que son salut réside finalement dans le documentaire qui lui est consacré.



Biographie du réalisateur Michel Muller :

Michel Muller est né le 9 septembre 1966 à vienne en Autriche. Après avoir fait quelques études supérieures, il se lance dans le one man show. Sa première grande scène c'est le théâtre du Splendid. Puis il enchaîne avec le café de la gare, le Palais des glaces et le Théâtre Dejazet.
Au cinéma, il a joué dans Wasabi aux côtés de Jean Reno ainsi que dans La vie est à nous de Gérard Krawzick (en cours de réalisation) mais aussi dans C'est pas moi c'est l'autre , Les Daltons , Mauvais Esprit , Fanfan la Tulipe , Taxi 2 , Promenons-nous dans les bois , Recto verso , Comme un poisson hors de l'eau , Asterix et Obélix contre César , Cuisine Américaine et Train de Vie .



Interview de Michel Muller :

Comment l'idée de ce film vous est-elle venue ?
Oh là ! J'en sais rien. Il y a quelques années, une équipe m'a suivi. Pendant trois jours, j'avais une caméra collée au train du matin au soir, mais aussi du soir au matin. Tu téléphones : ils te filment. Tu manges : ils te filment. A un moment donné, tu ne manges plus normalement. T'essaies de manger mieux, tu ne mets plus tes coudes sur la table… heureusement que ce reportage n'a jamais été diffusé.

Bon, Michel Muller, votre film c'est un documentaire ?
Oui et non, c'est l'illusion souhaitée au début du film. En fait, le film commence comme un reportage dans les coulisses du show-biz, puis petit à petit il glisse vers la fiction.




Tout était écrit à l'avance alors ?
La plupart des scènes étaient écrites comme on peut les voir dans le film.
Mais ça ne nous a pas empêchés d'improviser pour leur redonner plus de vie, les bousculer quelque peu.
D'autre part, j'avais la chance d'avoir des comédiens avec qui il m'a été facile d'improviser. Ils ont joué en faisant appel à ce qu'ils sont un peu dans la vie, et à l'arrivée, cela donne un jeu assez naturaliste. Le ton du film vient aussi beaucoup de cela.

Et tout ça est-ce quand même la vraie vie de Michel Muller ?
Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé est le fruit de votre imagination malade et serait totalement fortuite… Le personnage principal fait mon one man show et il porte mon nom. Pour le reste, je me suis surtout inspiré des gens que j'ai croisés depuis que je flirte avec ce métier.

Pourquoi ce personnage est-il à ce point antipathique ?
Il est vrai que c'est un type odieux, mais j'accepte d'endosser une partie de sa connerie. En fait, dans ce film, il y a un peu de moi et un peu de ce que je ne voudrais pas être…


Parlez-nous de la mise en scène.
On a beaucoup préparé le film avec le chef opérateur, Vincent Muller (non, on n'est pas de la même famille). Il avait une grande connaissance du documentaire. On en a vu des tas, des vrais et des faux (This is Spinal Tap, et, bien sûr, C'est arrivé près de chez vous).
Ensuite, on a fait le choix de jouer avec le mauvais cadrage pour donner la sensation que, de temps en temps le cadreur était pris de vitesse.

Vincent Muller et Pascal Blanc (l'ingénieur son) jouent leur propre rôle dans le film.
Quand je leur ai demandé d'être comédiens, ils ont eu peur de ne pas être justes. On a fait des essais, et comme cela me convenait, ça les a rassurés. Depuis, ils se sont pris au jeu, ils ne me lâchent plus, j'essaie de leur expliquer que c'était un film.

C'était dur de réaliser et de jouer en même temps ?
Non, il suffit de manger équilibré pour garder le forme. Et puis, travailler pas mal sur l'endurance : course à pied, vélo, natation…

Quel regard portez vous sur ce film maintenant qu'il est fini ?
C'est comme après l'amour, je recommencerais bien mais en même temps j'ai sommeil.

Pierre Ange Le Pogam, qui joue dans votre film, est l'associé de Luc Besson à Europa Corp. Vous n'êtes pas tendre avec eux, notamment lorsqu'il dit que besson écrit six films en une semaine…
J'ai trouvé ça génial qu'il ait accepté. Il ne m'a pas fait retirer une seule ligne de texte !

Besson a vu le film ?
Oui, et il m'a demandé où j'en étais de ce film sur ces types qui arrêtent de se branler… je me suis remis au travail, fini de rigoler…

Vous avez un sacré casting : Depardieu, Benguigui, Elie Semoun, Jean Dujardin, Bruno Solo, Claude Miller, Noëlle Breham, Maurad.
J'ai pris les meilleurs. Après casting. Je vous dis pas la liste de ceux que j'ai refusés ! Gérard Depardieu, ça a été facile. Je lui ai demandé s'il acceptait de venir tourner gratuitement, il m'a répondu « oui, mais je te roule une pelle c'est le tarif ».

Depardieu bourré ?
Non, c'est simplement un grand comédien. Je cherchais quelqu'un qui puisse jouer les mecs bourrés, j'ai tout de suite pensé à lui… c'est fascinant, on y croirait et pourtant, il était à jeun… je vous le jure.


Les acteurs :

Ludovic Berthillot (Ludo le chauffeur)
Après avoir passé quelque temps au Studio Pygmalion, il intègre le groupe de théâtre « Les improbables », puis se tourne vers le cinéma, où nous avons pu le voir dans CONFIDENCES TROP INTIMES de Patrick Leconte, BLOODY MALLORY de Julien Magnat, WASABI de Gérard Krawzick, et dans TAIS-TOI, avec Jean Reno et Gérard Depardieu. Il a aussi de nombreux téléfilms à son actif. Il sera prochainement à l'affiche de 36 QUAI DES ORFEVRES d'Olivier Marchel et de BANLIEUE 13 de Pierre Morel.

Frank Molinaro (Franky le copain)
Il a fait le conservatoire national de Paris, puis a travaillé essentiellement au théâtre avec, entre autres, Jacques Lassale et Jacques Nichet. A la télévision, il a travaillé avec Jean-Paul Lienfeld, et surtout Michel Muller.

Thierry Godard (Titi l'ami d'enfance)
Comédien de théâtre, il a été formé chez Robert Cordier et Jean Claude Penchenat. Il est actuellement en tournée avec un spectacle d'Eric Vignier intitulé Où boivent les vaches , et en répétition au théâtre de la Tempête (Vincennes) pou une pièce de Jean-Marc Canteri Initial DJ . A la télévision, il a joué dans MER BELLE, MER AGITÉE de Pascal Chaumeil. Au cinéma, nous le verrons dans GLORIA MUNDI, un film de Nico Papatakis et dans JE PRÉFERE QU'ON RESTE AMIS, un film d'Eric Toledano et Olivier Naccache.

Sophie Cattani (Elisa l'assistante)
Formée comme comédienne à la Rue Blanche, elle a principalement travaillé au théâtre avec Michel Raskine, Laurent Frechuret et Laurent Pelly. Elle crée sa compagnie « ILDI ! ELDI » en 2003. Elle prévoit actuellement de reprendre le spectacle Pulsion de Kroetz.


Note de production de Guillaume Godard

Initialement conçu dans l'esprit d'un hommage à François Truffaut, le tournage du film avait été envisagé aux studios de la Victorine. La construction des 53 décors nécessaires était sur le point d'être lancée quand il fallut se rendre à l'évidence que le ciel niçois ne ressemblerait jamais au ciel de Paris. La scène d'ouverture, devant une grande halle de la villette reconstituée, risquait d'en pâtir Michel Muller se souvint alors de MAUVAISE GRAINE que Billy Wilder (viennois comme lui) tourna directement dans les rues de Paris. Il prit la décision irrévocable de transposer toute l'action du film en décor naturel. 

La seconde décision qui acheva de donner au film sa couleur finale est elle aussi née d'une contrainte. Au départ, les techniciens et comédiens du film devaient tous s'appeler Muller. L'engagement du chef opérateur, Vincent Muller, fut un moment d'enthousiasme, mais devant le refus de Jean Benguigui et de Gérard Depardieu de poursuivre leur carrière sous les noms de Jean et Gérard Muller, alors même que Claude Miller était sur le point de céder, Michel décida que tout le monde pourrait conserver son nom. 

Puisque nous allions tourner entièrement en décor naturel, puisque chacun allait travailler sous son vrai nom, autant pousser la logique jusqu'au bout : c'est par le truchement du documentaire que les thèmes du film seraient désormais abordés. Du reste, auto-fiction, vertiges et charlataneries du vedettariat, passion du cinéma, voyeurisme de la télé-réalité avaient tout à gagner de ce traitement. 

Paradoxalement, ce fut au montage que cette option documentariste fut la plus dure à tenir tant les habitudes du genre flirtent actuellement avec celles de la fiction. Mais partant du principe qu'il vaut mieux dérailler que railler, la fin du film, elle, découle uniquement des règles de la fiction.